Le problème causé par la surproduction des déchets est le revers de la médaille de notre modèle de consommation. Ce n’est pas un hasard si l’Union Européenne en fait une des priorités, exhortant chacun de nous à penser et repenser à la quantité de déchets que nous produisons, de façon directe ou indirecte.
Introduction
La majeure quantité de déchets produits quotidiennement dérive de ce que nous mangeons. Bien qu’il soit franchement déplaisant de relier ce qui se passe à table avec ce qui est produit dans nos poubelles, c’est pourtant un pas nécessaire pour commencer à affronter efficacement la question liée à la saturation des décharges publiques.
Alors que la législation française, à travers le Grenelle 2 de l’environnement impose aux plus gros producteurs, y compris la restauration collective, dès 2012, le tri des bio-déchets afin de valoriser un tel gisement et limiter son impact sur l’environnement, il faut prendre conscience que le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit et que l’analyse des poubelles est une précieuse source d’information pour résoudre toute une série de non fonctionnements et améliorer la qualité du service de restauration.
Après une matinée d’échanges sur le thème de la production des déchets en restauration collective, trois groupes de travail réfléchiront sur les thèmes suivants:
- Comment réduire la production des déchets en phase de production des repas
- Comment réduire la production des déchets en phase de consommation des
repas - Quels enjeux pour la formation aux métiers de la restauration
La rencontre se conclura le lendemain avec la mise en commun des résultats.
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LA PLATEFORME EATING CITY: Expériences de Restauration Collective. Le changement de paradigme est il nécessaire?
de Maurizio Mariani
Risteco ainsi que le projet Eating city sont présentés. Il apparaît, chiffres à l’appui, comment le projet Eating City naît de la prise de conscience que tous les systèmes alimentaires sont au coeur de la transformation que les sociétés doivent opérer pour faire face aux questions sociales et environnementales qui remettent en cause la globalisation et le développement économique.
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GreenCook – Vers une gestion transnationale intégrée et durable de l’alimentation
de Sabine Vigneron
Parce qu’1/4 de la nourriture produite chaque année dans le monde finit à la poubelle sans avoir été consommé… ce qui est tout simplement inacceptabl ! Ce projet européen ambitionne de créer cet effet levier, en générant une dynamique mobilisant l’ensemble des acteurs de l’alimentation et en jetant des ponts inédits avec les domaines de la santé, de l’action sociale, du développement économique. Son partenariat diversifié entend démontrer la plus-value de l’action commune et transversale, et influencer les politiques communautaires, pour faire émerger un nouveau modèle européen d’alimentation durable…
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Les déchets et le gaspillage
de Eric Lepêcheur
Cette présentation fait le point sur la situation en France du gaspillage et de la production de déchets en restauration collective. Elle introduit la nouvelle réglementation sur la gestion des biodéchets (Grenelle 2), montre l’intérêt de l’évaluation du gisement de déchets pour comprendre les cause et trouver les leviers pour des actions correctives afin de prévenir le gaspillage et gérer le traitement des déchets.
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La loi du Bon Samaritain: l’expérience de l’hôpital San Giovanni Bosco de Turin
de Michela Zanardi
Ces diapositives montrent qu’il est possible de réduire les retours plateaux de 40 à 20% à l’ôpital en soignant la qualité des repas. Par contre du fait de l’organisation du service une partie des repas est préparé en surplus. Du fait de la loi italienne dite du bon samaritain, cette nourriture peut être redistribuée dans les services de restauration sociales grâce à la collaboration entre l’hôpital et l’entreprise de restauration chargée du service.
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Introducing: Meals matter more…!
de Lasca Ten Kate
La présentation indique la situation de vieillissement de la population aux Pays bas ainsi que le taux de malnutrition des anciens. Le projet “Meals matter more” (les repas comptent davantage) met l’accent sur le rôle d’une bonne alimentation pour garantir la santé des personnes et montre le lien entre la qualité du repas et la quantité de déchets produits: Deux exemples de bonnes pratiques sont présentés.
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